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cleoy8g5s




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PostWysłany: Wto 17:56, 05 Lis 2013    Temat postu: barbour online shop Syrie Copains davant

Trop de deuils, de brouilles et de désarroi. La joyeuse amicale qu'ils avaient formée il y a dix ans - un club de vieux francophones distingués qui ont souvent fait de belles à l'étranger - est désormais en friche. Les uns et les autres se querellent à longueur d'e-mails, sur la place des islamistes dans la rébellion, le jeu des pétromonarchies du Golfe ou la pertinence d'une intervention militaire étrangère. Une discorde emblématique des déchirements que provoque le soulèvement anti- dans l'ensemble du monde arabe.
Les trois coups de la révolution, en mars 2011, scellent la fin de cette belle histoire. Au fur et à mesure que la Syrie sombre dans le chaos, les divergences affleurent entre les anciens, à l'instar de l'opinion publique arabe, beaucoup moins unanime sur la question syrienne [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] que son homologue occidentale. Aucun d'entre eux ne se proclame pro-Bachar Al-Assad, mais beaucoup s'inquiètent de la direction prise par la rébellion.
Les retrouvailles inaugurales ont lieu en 2000, dans les jardins du ch?teau de Chantilly, dans l'Oise, par un bel après-midi de printemps. Les anciens se voient ensuite pour les 100 ans de la Mission la?que, célébrés au Sénat, en 2002. Des voyages de groupe s'ensuivent, à Athènes, à Florence et en Syrie bien s?r. [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] "C'était très émouvant, se souvient Farouk Mardam Bey, le regard pétillant. Imaginez un peu, on retrouvait toutes ces filles qui nous avaient tant fait et qui, entre-temps, étaient devenues grands-mères."
Le Monde.fr a le plaisir de vous [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] la lecture de cet article habituellement réservé [url=http://www.diecastlinks.co.uk]hollister uk[/url] aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en
Déprimés par les images de leur pays en ruine, divisés entre ceux qui soutiennent la révolution et ceux qui en ont peur, les anciens du lycée franco-arabe de Damas, fleuron du système éducatif dans la des années 1930 à 1960, ont d? à se .
LA SYRIE D'AVANT LE BAAS
Un danger islamiste ? "Il ne m'inquiète pas outre mesure, dit Aboud Isreb. J'ai connu dans les années 1980 un djihadiste que j'ai converti en six mois à la modération. Il a épousé une catholique fran?aise et dirige aujourd'hui un cabinet d'architectes à Paris. A l'épreuve des réalités, même les extrémistes se mettent à ."
Inconditionnel du principe de la?cité dans lequel il a été éduqué, Sami Chatila s'indigne par exemple du soutien que le et l' accordent à l'opposition. "Je n'ai pas de le?ons de démocratie à d'un despote wahhabite", fulmine-t-il. En tant que chrétien, il [url=http://www.ttcarpets.co.uk]mulberry outlet[/url] se méfie des Frères musulmans, la formation la mieux organisée [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] de la Coalition de l'opposition récemment créée à Doha. Il redoute surtout une "irakisation" de la crise syrienne, une [url=http://www.matsue-yado.com/otoku/clip.cgi]hollister outlet La nuit a ét[/url] dérive vers la guerre confessionnelle à outrance, dont sa communauté ferait les frais.
Auprès de ses amis de Lattaquié, une ville c?tière où résident de nombreux alaouites, la communauté à laquelle appartient le clan Assad, il a souvent entendu [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] la thèse du complot de l'étranger : elle impute la crise syrienne au seul désir des monarchies du Golfe et des puissances occidentales de l'arc chiite, qui va des ayatollahs iraniens au Hezbollah libanais, en passant par Damas et Bagdad. "Il y a du vrai dans cette théorie, concède Aboud Isreb. Mais s'est-on jamais demandé si le peuple syrien n'avait pas son propre agenda ? S'il ne voulait pas en avec la dictature, ses outils et ses symboles ?"
Liberté, égalité, la?cité, lucidité... Les anciens du lycée franco-arabe ont grandi dans le culte de ce credo républicain. Aujourd'hui, c'est au nom de ces mêmes valeurs qu'ils se déchirent. Le passé qui les unissait n'a pas résisté aux tumultes de l'actualité.
Dans ces premières années post-indépendance, l'école est soumise à rude épreuve. Avec des enseignants en majorité fran?ais et des élèves pour la plupart syriens, elle se retrouve projetée sur la ligne de fracture entre le Nord et le Sud, entre le nationalisme arabe au fa?te de son [url=http://www.corsodiesperanto.it/moncleroutlet/]moncler outlet[/url] rayonnement et les vieilles puissances européennes, cramponnées à leur empire. Farouk, Sami et Samir s'initient à l'art de la dissertation au moment où les paras fran?ais sautent sur Port-Sa?d et pourchassent les fellaghas dans la casbah d'Alger. Ils découvrent Ronsard et Du Bellay en même temps que - président du Conseil pendant la piteuse équipée de Suez en 1956 - et - gouverneur général de l' fran?aise en 1956-1958 et artisan de la répression anti-Front de libération nationale.
CREDO R?PUBLICAIN
Autre dipl?mé du lycée de Damas installé sur les bords de Seine : , 61 ans, un chef d'entreprise, originaire de Lattaquié. "Damas, c'est l'ancienne capitale de l'empire arabo-musulman, c'est la ville d'où est parti Saladin pour libérer Jérusalem, elle a une place unique dans l'imaginaire arabe, dit-il. C'est pour cela que la crise syrienne déclenche autant de passions." Il y a enfin , 68 ans, architecte, expert en patrimoine, fils du premier chef des antiquités syriennes, qui assiste, tétanisé, à la destruction de ce à quoi lui et son père ont voué leur vie. "Tout ce qui a été b?ti à coups de sacrifices depuis l'indépendance est en train de s'évaporer", soupire-t-il.
Parmi les anciens, beaucoup ont élu domicile à Paris. Il y a par exemple Bey, 69 ans, une figure de l'intelligentsia arabo-parisienne, ex-tête pensante de l'Institut du monde arabe, aujourd'hui éditeur chez . "Je refuse d' les e-mails que m'envoient mes condisciples, confie cet ardent [url=http://www.heifenghui.com/forum.php?mod=viewthread&tid=225838]louboutin 4 affaires sur 5 aboutissent[/url] partisan de la révolution. Il y a trop de textes qui, sous couvert d'anti-impérialisme, en viennent à légitimer le régime Assad. Je les efface tout de suite. Je préfère mes souvenirs d'enfance intacts."
?LITE INDIG?NE
Se désengager ? La proposition heurte Farouk Mardam Bey et Aboud Isreb. A leurs yeux, les insuffisances de l'opposition, aussi réelles soient-elles, ne sauraient être [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] mises sur le même plan que les menées du régime. "Parmi les anciens de l'école, il y a beaucoup de gens qui n'ont jamais été [url=http://cgi.ebay.ca/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=321008881654&ssPageName=STRK:MESE:IT]barbour france paris Procès C[/url] politisés et qui véhiculent inconsciemment la propagande du , habile à se présenter comme le défenseur des minorités et le gardien de la la?cité", déplore Farouk Mardam Bey.
Il y a aussi , 68 ans, un ex-ingénieur, résident de Neuilly, qui, sit?t son "bachot" en poche, est parti dans la filière pétrolière fran?aise. "On n'est pas vraiment f?chés, c'est juste que l'on n'a plus le coeur à rigoler", tempère-t-il.
Samir Abdulac, lui, pousse la prudence encore plus [url=http://www.riad-marrakesh.fr]abercrombie pas cher[/url] loin. En bon esthète, allergique à toute forme d'engagement partisan, il plaide pour une forme de neutralisme. "Quand la situation est à ce point désastreuse, il est vain de à les bons et les mauvais points, [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour deutschland[/url] professe-t-il, dans le salon de son domicile parisien, décoré de peintures abstraites. L'urgence, c'est d'éteindre l'incendie."
Le lycée de Damas et son jumeau d'Alep, qui ambitionnent de une élite indigène, imprégnée de la de la métropole, ont survécu à l'indépendance de la Syrie, concédée en 1946 par une France exsangue. La "Mission" se maintiendra cahin-caha jusqu'au milieu des années 1960, date où le parti Baas, parvenu au , nationalisera toutes les écoles étrangères. Le lycée franco-arabe sera alors rebaptisé Al-Horreya ("la liberté"), avant de le nom de , frère a?né de Bachar Al-Assad, décédé dans un accident de voiture en 1994.
"Au lieu de les ponts avec Damas, la France aurait d? pour l'instauration d'un dialogue entre l'opposition intérieure et le gouvernement, quitte à Bachar au de fa?on transitoire, jusqu'à l'organisation d'élections libres, contr?lées par l'ONU", dit-il.
à Damas, de déambuler sous les treilles de la vieille ville, de dans l'un de ses patios ombragés. Ils se réjouissaient à l'idée de leur camaraderie d'antan, de dans le de ce bon vieux lycée, auquel ils doivent tant. Et puis la guerre est arrivée, et la s'en est mêlée.
De cette époque mouvementée, ils gardent pourtant un lumineux : celui d'une communauté indissoluble, métissée - car le lycée accueille aussi bien des chrétiens que des sunnites, des alaouites, des juifs, des Kurdes et même quelques étrangers -, mais vierge de toute barrière confessionnelle. "Personne ne demandait à l'autre de quelle religion il était, se remémore Samir Abdulac, sur un ton rêveur. ?a para?t inimaginable maintenant, mais nous formions un tout."
Autre motif de nostalgie, la mixité, que la "Mission", à rebours de ses rivales religieuses, se fait un de . "On faisait des surprise-parties, les filles faisaient du en short et personne ne trouvait rien à , c'était la norme", sourit Sami Chatila, qui a été municipal à Neuilly. A ce chromo de la Syrie d'avant le Baas, d'avant sa mise en coupe réglée par la Assad, Farouk Mardam Bey ajoute une touche personnelle : "J'avais un professeur proche du PCF, qui me refilait en douce des journaux d'opposition, comme Le Canard encha?né et France Observateur. Gr?ce à lui, j'ai compris qu'il était possible d' la France tout en détestant la colonisation."
Dans les années 1950, ces quatre jeunes Syriens se c?toient sous le préau du lycée franco-arabe. Le beau b?timent au toit de tuiles rouges scolarise les enfants de la maternelle à la terminale, dans le cadre d'un cursus entièrement bilingue. L'établissement est [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] situé boulevard Bagdad, en lisière de la Ghouta, cette palmeraie qui nourrit l'expansion de Damas. Il a été ouvert en 1925, à l'époque du mandat fran?ais en Syrie, par la Mission la?que, une association sous influence franc-ma?onne, qui refusait d' aux congrégations religieuses l'enseignement du fran?ais dans les possessions d'.


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