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"Prétendre des modèles sociaux refusant la recherche d'un profit raisonnable et ne permettant aucune distribution de dividendes à leurs actionnaires revient à durablement les plus pauvres à dépendre de la charité et à fortement leur accès à des services pourtant essentiels", écrit-il.
M. Rigouzzo s'interroge néanmoins sur une vision centrée sur le prix.
P?RENNIT? ?CONOMIQUE ET IMPACT SOCIAL
La question devient cruciale lorsqu'il s'agit d'éclairer les choix de publique et d'investissement.
Le résultat est, selon eux, sans appel : "Imposer une participation aux frais, même faible, limite souvent fortement l'accès à ces produits et services sans en l'utilisation, ni un meilleur ciblage."
Selon M. Rigouzzo, il est indispensable de des modèles économiques fondés sur le [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] recouvrement, même partiel, des co?ts de fonctionnement.
Pour un service essentiel, rappelle-t-il, en s'appuyant sur l'exemple de la microfinance, le "prix" du service importe moins que son "co?t d'opportunité". "Ainsi, pour un paysan du Sahel à 40 % de taux d'intérêt annuel peut certes être jugé extrêmement [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] prohibitif, sauf si cela lui permet de développer une activité dont le taux de retour sur investissement est [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] cinq à dix fois supérieur", écrit-il.
Ainsi, au , lorsqu'un programme [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] de déparasitage qui traitait au départ gratuitement les enfants est devenu payant (à hauteur de 30 centimes de dollars [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] chaque traitement), le taux de pénétration a chuté de 75 % à 19 %.
Ces deux articles, dont les conclusions apparaissent contradictoires, apportent une contribution importante au débat sur la légitimité et l'efficacité des stratégies dites de partage des co?ts avec les utilisateurs, même pauvres (en anglais le "cost-sharing").
R?SULTAT SANS APPEL
"Les besoins des populations les plus pauvres ne pourront être financés par les seuls budgétaires publics, rappelle-t-il, et l' publique au développement, aussi généreuse [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] soit-elle, ne sera pas en mesure d' les moyens nécessaires à la réalisation des Objectifs du millénaire" fixés par les Nations unies, qui visent à réduire de moitié la pauvreté dans le monde de 2000 à 2015.
C'est ce que l'on observe sur le terrain. "Le service peut être payé ex ante, encore une fois dès lors que celui-ci améliore significativement les conditions de vie et qu'il est de qualité", insiste M. [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] Rigouzzo.
Le laboratoire tire ses conclusions des résultats de dix évaluations d'impact aléatoires menées dans quatre pays dans le but de comment les prix influent sur l'acceptation et l'utilisation des produits essentiels (notamment : santé, [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] eau et éducation) parmi les ménages pauvres.
C'est le [url=http://www.lhgtj.gov.cn/yuanhuifenju/E_GuestBook.asp]giuseppe z[/url] cas de l'accès à l'eau en , où les populations, même pauvres, acceptent de pour une eau qui améliore grandement leur qualité de vie.
"Faire ne permet [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] pas d' ceux qui sont les plus malades ou les plus [url=http://www.studioham.net/touring/ibbs/joyful.cgi]barbour paris Eau lappétit [/url] vulnérables. (...) Les ménages ayant par exemple le plus [url=http://flexabc.com/forum.php?mod=viewthread&tid=1214248&fromuid=125284]hollister france Meitrack GPS Enterprise Quality-driven, Channel Bi-Win Focused[/url] d'enfants en bas ?ge étaient moins disposés à pour les moustiquaires", poursuivent les auteurs.
payer les plus pauvres pour les essentiels ? Deux articles de ce numéro spécial de la revue électronique permettent d'éclaircir ce débat crucial dans la lutte contre la pauvreté.

D'un c?té, estime M. Rigouzzo, d' la logique de prix ou de modèles rentables, au nom de la bienveillance, est une attitude paradoxalement antisociale.
Pour le J-PAL, au contraire, il faut en balance d'une part la pérennité économique du modèle, d'autre part son impact : "Faire peut des revenus aidant à le co?t du programme, mais il est important de que les revenus générés gr?ce à la participation aux frais se font [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] au détriment des pauvres. Une participation aux frais est au mieux un peu plus rentable, mais la distribution gratuite peut épargner bien plus de vies."
Le premier [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] est publié par le laboratoire (J-PAL) du of Technology (MIT) aux Etats-Unis, dirigé par ; le second a été rédigé par , qui a longtemps dirigé Proparco, une filiale de l'Agence fran?aise de développement dédiée au soutien au [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] secteur privé.
Mais, sur le terrain, ces politiques de "cost-sharing" seraient largement contre-productives, affirme, à l'inverse, l'article du J-PAL.
Il faut donc s' à l'intérêt réel des produits ou services apportés pour l'évaluation de sa valeur.