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Pour la droite, il n'y a donc qu'une seule politique économique possible, celle que conduit actuellement . Pour le , il n'y a qu'une seule [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/‎]hollister pas cher[/url] vraie gauche, la sienne. Pour les écologistes, il n'y a qu'une seule stratégie énergétique responsable, la leur.
Mardi 8 novembre, c'est Fran?ois Baroin qui a mis le feu aux poudres, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] Le député socialiste Pierre-Alain Muet venait de en doute le "courage" des mesures de rigueur budgétaire annoncées, la veille, par [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] le premier ministre. La réplique du ministre de l'économie fut virulente [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] : "Est-ce du courage que de , de dans la démagogie, de la vérité, de vous à de vieilles lunes socialistes qui ont, certes, conduit par effraction au en 1997... oui, je le répète, c'est par effraction "...
, tant l'atmosphère est dès à présent belliqueuse. Tant les mots, déjà, sont l?chés à tir tendu.
Il n'en fallait pas plus pour le tir de barrage du gouvernement, plus martial encore au lendemain de la commémoration du 11 novembre 1918. Indigné, Claude Guéant a souligné qu'un candidat à la présidence de la République "doit d'abord privilégier [url=http://www.lake-s.com/spring/bbs/spring.cgi]barbour Malaisie un tsunam[/url] les intérêts de la France". Bruno Le Maire a été plus explicite encore : "Nous sommes en [url=http://sea.scatv.ne.jp/~bodysaron/postmail/postmail.cgi]www.achbanker.com/home.php Re[/url] guerre contre les marchés. Il faut son camp. Soit on est du c?té de ceux qui se battent pour en [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] sorte que la France conserve son triple A, soit on fait le [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] jeu de la spéculation, on est défaitiste, on fait comme Fran?ois Hollande." Diable ! on n'est pas loin du passage à [url=http://www.tattoochitchat.com/view/post:1819975]hollister sale Bison futé[/url] l'ennemi et de la haute trahison.
La bronca qui s'ensuivit, la nécessité où se trouva le président Accoyer de la séance et son embarras devant ces "propos inappropriés" peuvent être mis au compte du thé?tre parlementaire ; et les propos eux-mêmes s' par la fatigue d'un ministre en première ligne dans l'incessante bataille économique et financière. Sans doute. Mais ils ont le mérite, si l'on ose , de ce que la droite pense depuis toujours : la gauche serait illégitime pour le pays et, qui plus est, inapte à cette responsabilité. Sa dernière victoire nationale, aux législatives de 1997, ne saurait donc être qu'un accident ; pis, une sorte de fric-frac électoral.
Ainsi , qui tire à boulets rouges dans un entretien, ce , au Journal du dimanche, au point que l'on se demande qui, à ses yeux, est son adversaire principal : "Les Fran?ais seront-ils capables de la peur et le carcan idéologique dans lequel le duo Sarkozy-Hollande les enferme ? Pourquoi , pour dans la zone des tempêtes, un capitaine de pédalo comme Hollande [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] ?" Et le camelot du peuple de dénoncer, pour bon poids, le parfum de "carabistouille" des laborieuses négociations en cours entre le candidat [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] socialiste et les [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] écologistes.
Peu importe également qu'au même moment l'agence de notation Standard & Poor's ait annoncé ce que l'Elysée et Bercy redoutent par-dessus tout : la dégradation de la note AAA de la France, qui lui permet d' sur les marchés internationaux à des taux avantageux.
Peu importe, espèrent M. Sarkozy et ses soutiens, que la démonstration contraire ait été apportée, dès le 10 novembre, par la Commission européenne. Trois jours seulement après l'annonce du nouveau tour de vis budgétaire fran?ais, le commissaire aux affaires économiques, Olli Rehn, saluait poliment cet effort "important", avant d' Paris à "le plus vite possible" des mesures supplémentaires pour "corriger le déficit public excessif". Et il torpillait sans pitié le "plan Fillon" en estimant que la croissance de l'économie fran?aise ne devrait pas dépasser 0,6 % en 2012, au lieu du déjà modeste 1 % escompté par le gouvernement. Bref, Bruxelles donnait raison à , [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] qui avait dénoncé un plan "improvisé, insuffisant et récessif".
A l'automne 1980, un précédent candidat socialiste, Fran?ois Mitterrand était, de même, méprisé par la droite et canardé par ses "alliés", les communistes à l'époque. Cela ne lui avait pas si mal réussi. Reste, pour Fran?ois Hollande, s'il veut réchapper de ces tirs croisés, à se à la hauteur de son modèle.courtois@lemonde.fr
Erreur technique, s'est platement excusée l'agence, deux heures plus tard. Si c'est exact, c'est lamentable, mais on peine à y , tant cela correspond aux supputations actuelles de bon nombre d'analystes. Et au commentaire de simple bon sens du candidat socialiste : "Je ne veux rien qui affaiblisse la France. Je constate simplement que les marchés ont déjà anticipé. Nous payons nos emprunts d'Etat avec des taux d'intérêt supérieurs aux Allemands ; c'est comme si nous étions déjà dégradés."
Quant à la porte-parole d' Ecologie - Les Verts, Cécile Duflot, elle n'y a pas été par quatre chemins, samedi : la sortie du est une question de "courage ", et tout autre choix serait d'une "irresponsabilité coupable", huit mois après la catastrophe de Fukushima, a-t-elle asséné.
Les responsables du gouvernement et de l' ne sont pas seuls à pris le candidat socialiste pour cible. Ce n'est pas une surprise, dès lors qu'il appara?t nettement en position de favori dans les sondages d'intention de vote ; et qu'il est donc l'homme à , pour les uns, [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] ou à , pour les autres. Il est plus étonnant, en revanche, de dans la bouche de responsables ou candidats de gauche les mots mêmes utilisés par la droite : incompétence, légèreté, irresponsabilité.
Voilà donc [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] le décor dressé et l'argumentaire martelé par le camp du président de la République : une droite sérieuse, pugnace, courageuse, seule capable d' la tempête qui menace, de les engagements de réduction des déficits et de la dette, de aux Fran?ais le langage de la vérité et des sacrifices nécessaires, face à une gauche démagogique, laxiste, irrésolue et dépassée par les événements.