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L'ensemble du spectacle est à l'image de cette idée magique : travaillant la matière, qu'elle soit textuelle, visuelle, sonore, humaine, avec une extrême attention. Sur le plateau presque nu aux vastes dalles de pierre, une poutre de bois massive, longue de 10 mètres, qui se consume en son extrémité - un vrai feu, auquel viennent de temps à autre se [url=http://www.hollisterhanesmorgan.co.uk]hollister[/url] réchauffer les personnages de ce conte d'hiver. C'est ainsi qu'ils nous accueillent, assis en rang dans leurs splendides costumes moyen?geux, eux qui vont nous l'histoire de la chute du roi Richard, et la prise de par son cousin Bullingbrooke, qui devient Henry IV d'Angleterre.
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Rares sont les mises en scène shakespeariennes, aujourd'hui, qui arrivent à ensemble toutes les [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] dimensions des pièces-mondes [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] du grand Will. Dans ce Richard, tout est là : le combat, l'exil, l'ambition, la trahison, l'amour, le rapport viscéral à la terre-mère, la mélancolie et la comédie du et, surtout, le chagrin et la perte. Tout cela, qui palpite comme un coeur battant, et que porte une troupe d'acteurs chauffés à blanc, et une nouvelle traduction signée par l'écrivain Frédéric Boyer. Sur le papier, elle para?t sèche comme un coup de trique, brutale, avec ses phrases sans verbe et [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] son langage cru, très éloignée [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] du lyrisme qui empreint la pièce. Sur le plateau, elle cartonne [url=http://www.umdbbs.com/uchome/space.php?uid=651375&do=blog&id=403979]barbour uk outlet The 3 Top MLM Leaders Online[/url] : elle offre une matière formidablement [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] concrète aux acteurs.
La Tragédie du roi Richard II, de (nouvelle traduction de Frédéric Boyer, [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] éditions POL). Mise en scène : Jean-Baptiste Sastre. Cour d'honneur du Palais des papes, Avignon. Tél. : 04-90-14-14-14. A 22 heures, jusqu'au 27 juillet. De 13 ? à 38 ?. Durée : 2 h 45.
Le spectacle sera diffusé en direct sur France 2 le 23 juillet. Tournée en France de janvier à avril 2011.
Mais Podalydès est loin de cavalier seul, comme on aurait pu le . La gr?ce diaphane et la présence incroyables de redonnent une vraie place à la reine Isabelle, souvent négligée. Vincent Dissez, qui a repris le r?le de [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] Bullingbrooke au débotté trois semaines avant la première, après la défection de [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] , accroche aux basques de sa longue robe pourpre sa poésie juvénile, sa faim, sa mélancolie. Bruno Sermonne (Jean de Gand), prophétique, ses paroles tombant comme des pierres de mort et de désolation. Jér?me Derre (York), noble, voyou, voix de rocaille. Axel Bogousslavski, fou du roi fou, et les autres, encore, Mme l'académicienne , évêque en longue cape violette, et les filles, Cécile Braud, Bénédicte Guilbert, .
A de là se déploie ce qui fait la [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] singularité de Richard II par rapport aux autres grandes réflexions shakespeariennes sur le : cette atmosphère crépusculaire qui voit un roi de droit divin sa chute, se dépouiller de tous ses attributs, pour l'hiver glacé de la souffrance, et se comme sujet.
Et l'ombre du chagrin.
Richard II, que joue ès, est d'abord, dans son long manteau médiéval de laine grise, ce monarque chargé de ses [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] attributs qui le structurent et l'encombrent - sa couronne, imposante, son sceptre, son épée, etc. -, et à [url=http://www.chinesedent.com/read.php?tid=2862462&ds=1]louboutin pas cher Qualities Of A Good Vacation Resort[/url] qui incombe de régler le conflit entre Mowbray et Bullingbrooke. Verdict : l'exil, pour tous deux. Bullingbrooke chassé d'Angleterre, et son père, le vieux , mourant de rage et de tristesse, Richard peut s' de leurs biens et faire la guerre en .
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Superbe d'emblée, la première image, l'espace con?u par le metteur [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] en scène et le plasticien Sarkis. Ils ont imaginé, pour la haute muraille du Palais des papes, contemporaine du règne de Richard II, à la fin du XIVe siècle (Shakespeare, lui, écrit sa pièce deux siècles plus tard, en 1595), décor idéal, une peau de lumière qui enveloppe de sépia puis de noir fumée les murs de pierre, avec un léger tremblé.
: la soirée était douce, et le Richard II mis en scène par superbe. Un rêve shakespearien traversé d'éclats sauvages, de cris d'oiseaux stridents, et puis rendu à sa douceur.
Cette figure [url=http://www.omeprazolezkxus.fora.pl/padma-laughed-civilian-along-door-where-narrow-red-ever-gotten-coochie,1/www-vivid-host-com-barbour-htm-rubbing-some-window,4964.html#5102]www.vivid-host.com/barbour.htm Rubbing Some Window[/url] de roi avec ses masques, ses ombres, ses contradictions est, comme on pouvait l'espérer, magnifiquement portée par Denis Podalydès, lutin fragile et farcesque, roi-non-roi, bouffon de lui-même ("Oh roi mortel, à l'intérieur de la couronne vide qui entoure ta tête, Dame la mort tient sa cour. C'est elle, le clown. Elle se fout en riant de ton thé?tre de gloire et de pouvoir") trouvant peu à peu sa propre substance, juste avant de .